Récit d’un parcours dit “atypique” et name-dropping subtil. On m’a d’abord vue gesticuler des consignes de sécurité à des passager·e·s blasé·e·s, puis goûter aux joies du milieu bancaire; organiser ensuite des séjours luxueux pour des personnalités importantes lors rencontres aux sommets (Davos). Et si personne ne m’a vue faire rire Eric Cantona (c’est pourtant vrai!), quelques piliers de comptoir m’ont par contre vue (et très certainement entendue) servir des pintes à des écrivains fatigués. Enfin, sur les bancs des Beaux-Arts (HEAD), tout cela a servi de nourriture à ma créativité enfin canalisée. J’en ai profité pour affûter mon regard et mon expression au passage. Tout cela me vaut d’aborder aujourd’hui l’écriture et la traduction d’une manière quasi sociologique, tant je donne d’importance à la notion de contexte culturel (au sens large). En résumé, je me donne beaucoup de mal pour trouver le bon ton, fût-il technique ou franchement potache.
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